Remontage - 2e Partie

Après presque 1 an sans rien mettre sur le blog, nous revoilà !
Faute de temps ( et d'argent ), le remontage du scoot était un peu en stand bye mais aujourd'hui il est temps de le faire repartir.

Dans l'étape précédente, nous avions remonter les baguettes de sol, tirer le faisceau électrique et commencer à remonter la colonne de direction.

Petit conseil perso, il est super important de tirer toutes les gaines de câbles avant de remonter la fourche, mon statut de novice en la matière a fait que ça m'a fait perdre pas mal de temps...

Sur cette photo, on peut remarquer que la colonne de direction est déjà remonter, effectivement le remontage a pris pas mal d'avance.

Donc, assez logiquement, il est primordiale de fixer le garde boue avant de replacer la fourche au cadre.

La crête de garde boue est d'origine.

A noter que j'ai changer la visserie sur pas mal de points du scooter.

Une fois la colonne de direction refixer au châssis, vous pouvez faire repasser le câble de compteur sans soucis.

Une fois, l'étape assez "usante" de la fourche, j'ai choisis d'attaquer une partie nettement plus simple qu'est la fixation du coffre ou de l'aile si vous préférez.

En premier, j'ai découper le joint sur mesure.
On le place sur l'aile sans soucis.

Et il ne reste plus qu'a fixer l'aile au châssis, avec les vis prévues à cette effet.
Cette étape faite, la trappe vient se poser dessus et tiens grâce à une goupille.

Pour contraster les couleurs, et pour un coté "Old School", j'ai opté pour des pneus à flancs blanc.

Rien de compliqué pour les replacer sur les jantes.
L'astuce réside dans le fait qu'il faut pré gonfler la chambre à air dans le pneu avant de replacer la
jante dessus afin d'éviter tout pincement de la chambre à air.

D'après la notice technique la pression tourne autour de 1,5 bar ( 1,5 kg/cm²)

Le nez de klaxon retrouve sa place sur le tablier,
j'ai volontairement choisis de ne pas en mettre un neuf, je trouve qu'il est important que le scooter garde une âme, et vu que celui d'origine est dans le ton du scooter, pourquoi le changer ?


 Entre temps, j'ai passé tous les câbles dans le guidon ( qui est d'origine aussi ), j'ai replacé la tirette d'accélérateur et la poignée d'embrayage.
Et j'ai remonté le phare aussi.

 Sur cette photo, on peut voir que j'ai gardé le neiman d'origine, la clé Vespa d'origine aidant, le choix a été fait !
On peut remarqué aussi que la tête de fourche et le compteur ne sont pas fixé, les câbles n'étant pas encore totalement régler je préfère le faire au dernier moment. Au lieu de devoir le démonter en cas de pépin.

J'ai aussi passer les souplisseaux et les caoutchoucs de sortie de poutre.
Le tablier a trouver des baguettes de contours toutes neuves, et le faisceau électrique est désormais câblé entièrement.

 La chance étant avec moi, l'ancien propriétaire devait  changer le commutateur d'origine, il avait racheté celui ci il y a des années sans jamais y toucher !  Il me la donner lors de la transaction.

Le moteur n'a pas bouger d'un poil, étant donné qu'il tournait rond avant la restauration, j'ai choisis de ne pas y toucher. J'ai juste remis un coup de neuf sur le bornier électrique en refaisant le tout propre.

Le moteur remis à sa place, j'ai fixé les pneus.
Le Pot d'échappement est celui d'origine.
Sur cette photo, le réservoir est juste posé, seul le carburateur a repris sa place d'origine, après avoir subi un nettoyage digne de ce nom !

Le travaux avancent assez rapidement et j'espère pouvoir le redémarrer dans les prochaines semaines.
Il reste en gros le réglage des câbles, la mise en place du capot moteur et du tandem selle / porte roue de secours. 

Remontage - 1ère Partie

Alors, voici un bon mois que je n'ai rien posté sur le blog.
Le remontage se fait doucement mais sûrement .

J'ai commencé par changer les mâchoires de frein à l'avant et à l'arrière.

Ensuite j'ai remonté la partie "suspension avant" avec un amortisseur tout neuf ( et vu l'état de l'ancien, ce n'était pas du luxe ! ) ainsi qu'un ressort tout neuf lui aussi .

Le remontage se fait assez facilement, même si c'est assez galère pour monter le ressort en même temps que l'amortisseur, la liaison pivot n'aidant pas beaucoup...

Au passage j'en ai profité pour bien graisser les roulements avant.

Ensuite, je me suis penché sur la mise en place du faisceau électrique, lui aussi tout neuf.
Pareil qu'au dessus, l'ancien était vraiment dans un sale état, et le scoot ayant déjà connu des soucis d'électricité autant repartir avec quelque chose de fiable.

Aidé de la notice technique (que j'ai trouvé facilement sur le net ) j'ai tiré les câbles un à un sans trop de soucis, mis a part celui qui va au bornier moteur et au feu arrière qui m'a redonné du fil a retordre et m'a fait galérer une bonne heure, celui-ci passé, on est vraiment soulagé !

  L'étape suivante se situe au niveau des baguettes de sol.
La mise en place est assez délicate, les baguettes ne sont pas percées et donc il faut prendre son temps pour ne pas faire d'erreur.
Ensuite les baguettes sont fixées au châssis par des rivets.
L'astuce est de prendre des rivets avec un grand col afin d'avoir un beau bourrelet au final et donc une meilleure prise.
Les baguettes installées, il faut faire passer les joints dans les baguettes.
Afin de faciliter la mise en place des joints, j'ai graissé les baguettes et le joint, lesquels rentrent "comme dans du beurre". 
Une fois le joint passé, il faut refermer les baguettes en rabattant les extrémités. Ensuite une découpe du bout s'impose. Ne sachant pas très bien comment assurer la découpe, j'ai opté pour l'option "coupe droite". Il me reste quelques finitions à ce niveau .

La suite très bientôt ... 

- Pose du Vernis -

Une étape délicate que la pose du vernis, il n'est pas facile de bien le pauser, en mettre une trop fine couche peut le rendre fragile et trop le charger peut créer des coulures .
et voici donc quelques photos des travaux terminés :

Les ailes ont enfin une allure acceptable !












Pas mal de mastic sur celui ci, avait servi a reboucher les traces du temps qui aujourd'hui appartiennent au passé .

Le linge a pris une autre forme sur ces files.

Désormais il faut attendre pas mal de temps pour que toutes les pièces sèches intégralement.
Au touché, 6 ou 7 heures suffissent, mais pour un séchage en profondeur nous allons laisser les pièces pendant environ 1 semaine sans les toucher.

La prochaine étape sera celle du remontage, enfin !

- Mise en Peinture -

Avant de commencer la mis en peinture de la base, j'en profite pour faire à la bombe quelques pièces qui le méritent bien.

Tout logiquement, le filtre à air et la visserie de l'amortisseur arrière y passent !

Le capot de refroidissement moteur a lui aussi trouvé une nouvelle couleur avec, bien évidemment, de la peinture " haute température ".















Et on attaque la mise en peinture de la base, la couleur est pailletée mais ne ressort pas bien sur les photos.


Le fait d'avoir choisit une teinte foncée n'est pas forcement un bon choix, car la peinture fait ressortir les petits défauts de ponçage.

En terme de quantité, nous avons utilisé environ 70 cl  de peinture diluée alors que pour l’apprêt nous avions eu besoin d'un peu plus d'1 litre.  


Le fait d'avoir poncé légèrement l'apprêt avant la mise en peinture donne un effet bien "lisse" de la base.

Sur ces photos, le vernis n'a pas encore été mis.

Nous avons fait faire une bombe de peinture dans la teinte afin de "peaufiner" le travail et pouvoir assez facilement poser la peinture sur les petites pièces ( boulons, rondelles...) . Le souffle du pistolet faisant souvent s'envoler les pièces.
Pour environ 13€, on garde une trace en cas de retouches ou autre...

Prochaine étape : pose du vernis !

- Mastic + Mise en Appret

Le sablage terminé, il est temps d'aborder une partie assez délicate : le mastic

Le temps laisse ses traces même sur de la tôle et le mastic est la meilleure solution pour effacer les rides de notre ACMA.

Malheureusement, il y a pas mal de petites imperfections ça et là sur la carrosserie.

Comme annoncé précédemment le tablier doit recevoir une bonne retouche, ce qui est apparemment souvent le cas sur des scooters de cet âge.

Une couche de mastic standard pour reboucher le plus gros, on ponce et une couche de mastic dite " de finition " pour peaufiner le rebouchage.

Une étape qui prend vraiment pas mal de temps quand on n'a pas l'habitude de le faire.

Une fois l'étape de mastic terminée, on "dégraisse" les éléments avec du produit adapté afin qu'il n'y ait pas de résidu sur les pièces .

Et on peut se lancer dans la mise en peinture.

Le fait de charger pas mal en apprêt permet de rectifier les petits défauts de ponçages qui pourraient rester.

On profite du fait que le pistolet soit sorti pour faire les petites pièces et même une partie de la visserie.

Il ne reste plus qu'à reponcer doucement les éléments avec du papier fin, afin de "casser le grain" et donner un bel effet à la future peinture.

Après cela, on dégraisse avec du produit.
 
Prochaine étape : la mise en peinture de la base.

- Sablage -

Toutes les pièces démontées, et préparées, il reste plus qu'a sabler.

Attention a bien régler la sableuse avant de commencer.

Une grande buse va permettre d'enlever une plus grande zone de peinture, mais une petite buse va permettre de travailler plus en profondeur et donc faire sauter les différentes couches de couleurs et de mastic. ( dans le cas où vous avez un petit compresseur )

Le débit de sable et d'air est aussi à prendre en considération.

Dans mon cas, le compresseur 100 litres bi-cylindres m'a permis d’effectuer le sablage total en environ 4 jours . Il faut compter environ 10 sacs de sable abrasif et une bonne dose de courage.
Petite astuce : si le propriétaire de la sableuse est d'accord, tamiser le sable usagé afin d'économiser les sacs. Il est donc nécessaire de mettre de la bâche un peu partout au sol.

Le fait de passer son scoot au sablage implique forcément quelques surprises, mais permet de le connaitre parfaitement.
Le tablier a subi une retouche au mastic ainsi que le garde boue avant.

Quelques petites retouches au mastic seront à prévoir ça et là mais rien de trop important.



 

De retour à la maison après 4 jours de travail, le résultat est quand même satisfaisant.











Les Jantes ont retrouvé toute leur jeunesse, on ne dirait pas qu'elles viennent de fêter leur 55ème anniversaire.

- Démontage -

Nous commençons donc, tout logiquement par le démontage.
Certainement la partie la plus facile ne l'oublions pas.
Et c'est parti.

Le bloc moteur de 125cc, au passage on se rend compte que le pot est perforé par endroits...

Les jantes, le phare...., tout est enlevé afin de libérer les parties du châssis qui vont passer au sablage.


Même les baguettes de sol sont enlevées après avoir percé les rivets avec une perceuse.

Le châssis est à nu,
il ne reste plus que la trappe de visite et direction le sablage !











Attention de ne pas égarer les billes de la fourche en la retirant, on peut facilement les retrouver sur internet mais bon, autant éviter les dépenses inutiles.